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Linux menacé d'éclatement

Mardi 11 octobre 2005 @ 19:09:38  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Linux et Unix
Bien que sur le même noyau, les distributions de Linux divergent. Avec le risque d'accroître le coût de possession.

A quoi ressemblera Linux dans quelques années ? Personne ne peut le dire. Les principaux éditeurs de distributions - Red Hat, Suse, Mandriva et Debian - s'accordent juste sur certaines priorités : gestion des architectures 64 bits, virtualisation, amélioration des outils de déploiement et d'administration, etc. En revanche, leurs stratégies divergent de plus en plus. Pour se différencier et gagner ainsi des parts de marché, les éditeurs développent leurs propres outils et parient sur des architectures différentes.

Red Hat s'attache, par exemple, à créer un système d'exploitation facile à déployer et à maintenir, qu'il destine aux serveurs et postes de travail. Dans sa nouvelle architecture baptisée « Stateless Linux », les fichiers de configuration et les données des utilisateurs sont stockés sur un serveur distant. Cette architecture gère aussi un mode qui autorise, par exemple, de travailler en déplacement. Elle constitue la première alternative sérieuse à Long Horn (le futur Windows), car elle promet de réduire fortement les coûts de déploiement et d'administration. « Nous ne cherchons pas à proposer le même concept de poste de travail que Microsoft en moins cher, précise toutefois Michael Tienman, vice-président de Red Hat. Nous souhaitons changer la donne. »

La vision de Red Hat laisse sceptique

Seulement voilà, l'ensemble des autres éditeurs boude cette initiative. Le patron de Progeny, mais aussi père de la distribution Debian, Ian Murdock, juge l'approche de Red Hat « trop monolithique et en contradiction avec l'esprit de Linux ». François Bancilhon, le directeur général de Mandriva, y va lui aussi de sa critique : « La solution de Red Hat n'est pas optimale. Nous annoncerons bientôt notre propre solution. » Quant à Novell, son directeur technique, Marcus Rex, trouve le projet intéressant, mais il reste circonspect face à une initiative de la communauté Fedora, contrôlée selon lui par Red Hat.

Même cacophonie au sujet des outils de déploiement et d'administration. Les éditeurs intègrent des logiciels et des interfaces spécifiques à leurs distributions. Par exemple, aucune n'utilise la même syntaxe en ligne de commande pour installer et mettre à jour le système d'exploitation et les applications qui s'y exécutent. Suse s'appuie sur l'outil Yast. Debian sur Apt, d'autres sur Urpmi, Aptget, Apt4rpm, Synaptic, Up2date, Yum, AutorPM, Portage, etc. Les éditeurs développent aussi des serveurs de mise à jour très évolués, tels Red Hat Network et Novell Zenworks pour Suse. Mais soit ces outils sont propriétaires, soit ils ne couvrent pas tous les systèmes d'exploitation Linux.

Il faut dire que « chaque distribution possède un noyau qui lui est propre, créé à partir de centaines de patchs ajoutés au fur et à mesure des besoins des clients », explique Stéphane Mariel, responsable de l'offre professionnelle chez Mandriva. Chaque distribution s'appuie aussi, au-dessus du noyau, sur des bibliothèques techniques différentes. Un éditeur optera pour l'environnement graphique KDE, le système de fichiers Ext2/3 et le gestionnaire de démarrage Lilo, tandis qu'un autre s'appuiera par défaut sur Gnome, Reiserfs et Grub. Dans ce contexte, choisir une distribution Linux revient à choisir un système d'exploitation spécifique. Si toutes possédaient exactement les mêmes interfaces, les éditeurs de progiciels n'auraient pas à certifier leurs outils sur chacune d'entre elles. « On en revient à la même problématique qu'Unix en son temps », note Mathieu Belge, consultant en architecture technique au sein du cabinet de conseil Clever Age.

Bref, les éditeurs s'entendent pour conserver un minimum de compatibilité au niveau du noyau. Mais pour les couches supérieures du système d'exploitation, la règle du chacun pour soi est de mise. Et les tentatives de standardisation de Linux ne parviennent pas à fédérer. En témoigne l'échec de United Linux. La situation est telle que plusieurs éditeurs ont créé, il y a deux ans, l'association Linux Standards Base (LSB). Elle vise à développer et promouvoir des standards ouverts, qui garantissent la compatibilité entre distributions et la portabilité des applications écrites pour ces systèmes.

L'intérêt de mutualiser les efforts de standardisation

L'avenir de Linux dépend pourtant de sa capacité à maintenir une réelle portabilité entre les différentes distributions et à réduire le coût de possession. Le coût d'un système d'exploitation étant directement lié à son effort de déploiement, de mise à jour et de maintenance, on s'interroge sur les dangers d'une telle divergence.

Les options techniques - boot, système de fichiers, interface graphique, etc. - ne manquent pas et nécessitent déjà un apprentissage important. Il serait donc plus judicieux de mutualiser les efforts pour standardiser l'installation, la mise à jour et la maintenance d'une distribution et des logiciels qui s'y exécutent. Le coût de formation et de migration pour passer d'une distribution Linux à l'autre diminuerait dans des proportions importantes.

C'est ce que propose Ian Murdock. Son objectif est de produire un socle de développement de distribution ouvert, baptisé « Componentized Linux ». Il permettrait ainsi à n'importe quel éditeur ou entreprise de créer des distributions spécialisées par simple assemblage de composants.

Chaque distribution serait propre à chaque entreprise, mais toutes posséderaient les mêmes interfaces et outils d'administration. « La création de distributions sur mesure est l'essence même de Linux », proclame Ian Murdock, de Progeny. Or, selon lui, les entreprises se replient toutes aujourd'hui sur les distributions monolithiques de Red Hat et de Suse, essentiellement pour réduire leur coût de possession. « Il devient urgent de standardiser la façon de spécialiser une distribution pour faciliter son déploiement et sa maintenance », conclut-il.

L'approche de Debian séduit les petits éditeurs

Pour sa proposition d'architecture, Progeny s'appuie sur les travaux de LSB et sur la souche Debian. Malheureusement, cette vision se heurte une fois de plus aux stratégies divergentes des grands éditeurs Linux. En revanche, les challengers se basent presque tous sur Debian. C'est notamment le cas d'Ubuntu, une distribution qui rallie de nombreux spécialistes Linux. « C'est une distribution intéressante, car elle est complètement optimisée pour le poste de travail. Elle est industrielle, très fonctionnelle... et compatible avec les outils de déploiement et d'administration de Debian », argumente Corinne Brunel, directrice d'Uperto, filiale open source de Devoteam.

A l'image de PHP, qui a conquis ses lettres de noblesse en commençant par des sites personnels et intéresse aujourd'hui toutes les grandes entreprises, ces nouvelles distributions pourraient s'imposer aux côtés de Red Hat et de Suse sur des segments de marché encore délaissés par les grands éditeurs : les PME, les travailleurs indépendants, etc. A moins que les entreprises ne se tournent vers Open Solaris.

source: www.01net.com



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