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WiMAX entre en campagne

Mardi 04 octobre 2005 @ 20:31:26  |  Auteur: compaq
Rechercher dans Wimax
Au premier trimestre 2006, l'Arcep attribuera deux licences WiMAX par région aux opérateurs et le standard de cette technologie sera certifié.
Après des mois d'expérimentation en ordre plus ou moins dispersé, les réseaux sans fil WiMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access) vont devenir fréquentables. En effet, l'Arcep (ex-ART) a lancé cet été la procédure d'attribution de cette technologie d'accès complémentaire de l'ADSL.

En France, deux licences par région seront octroyées aux opérateurs qui en auront fait la demande. Le 6 janvier 2006, l'Autorité dressera le bilan de ces demandes pour « évaluer la rareté éventuelle des fréquences, région par région » . Concrètement, s'il n'y a pas rareté (dans le cas où seuls deux opérateurs ou moins se présentent pour une licence), l'Arcep délivrera la licence. Dans le cas contraire, le gendarme des télécoms lancera une procédure de sélection des candidats sur la base d'une soumission comparative (souvent appelée concours de beauté).

« Je suis persuadé que la rareté des fréquences sera rapidement constatée » , dit Jean-Marc Guillemain, directeur général adjoint d'Altitude Télécom, seul opérateur français à disposer d'une licence WiMAX nationale. La société l'avait réclamée et obtenue voilà un peu plus d'un an, avant que l'Arcep ne revoie les modalités d'attribution en favorisant les projets régionaux.

Pour de nombreux experts, l'engouement apparaît évident. A la fin de l'année dernière déjà, le régulateur avait lancé une consultation publique. Elle avait alors mobilisé un grand nombre d'acteurs : constructeurs télécoms, opérateurs et collectivités locales de toute taille (de la commune à la région). Le groupe TDF a lui-même lancé un appel d'offres en direction des sociétés de conseil. Le diffuseur souhaite concourir et obtenir une licence dans chaque région.

D'autres sociétés sont plus méfiantes. Elles gardent en mémoire le fiasco de la boucle locale radio, lorsqu'en 2000 une cinquantaine de licences avaient été mises sur le marché pour une dizaine d'opérateurs. Quatre ans plus tard, seuls Altitude Télécom (dans la bande des 3,5 GHz - WiMAX - et 26 GHz) et neuf telecom (uniquement en 26 GHz pour des transmissions de point à point) restaient dans la course. Mais la technologie de boucle locale radio a bien évolué avec l'avènement du WiMAX, dont les atouts le condamnent aujourd'hui au succès.

Une sorte de Wi-Fi étendu

Le WiMAX est un standard (802.16d) de transmission de données sans fil, offrant un débit théorique de 70 Mbit/s sur une portée de 50 kilomètres. Plus concrètement, le WiMAX ressemble de près au Wi-Fi, mais avec des performances nettement supérieures. Aujourd'hui, les premiers déploiements affichent un débit réel de 10 Mbit/s sur 8 à 10 kilomètres.

Et si cette technologie ne présente a priori pas trop d'intérêt pour les zones urbaines, elle répond assurément au besoin de couverture des zones d'ombre non irriguées par les déploiements filaires ADSL. On estime, ainsi, qu'entre 10 et 15 % de la population française n'aura jamais accès au haut-débit via la ligne téléphonique. Soit parce qu'elle est trop éloignée du central téléphonique, soit en raison d'équipements obsolètes. En revanche, avec le WiMAX, toutes les entreprises un peu isolées pourront, d'ici à quelques mois, accéder au haut-débit.

Le département de l'Orne a choisi, dès 2003, de déployer cette technologie sur l'ensemble de son territoire avec Altitude. Une politique qui l'amène à proposer des connexions WiMAX à 100 % des entreprises du département et à 92 % du grand public. Une façon de diversifier les réseaux d'accès, sans toutefois réellement concurrencer l'ADSL. Mieux vaut, en effet, considérer les deux technologies comme complémentaires. Même si certains considèrent le WiMAX comme le futur vainqueur.

Un point de vue que partage notamment le cabinet d'analyses Telecom View. Selon lui, le WiMAX représentera, en 2009, 70 % du marché des connexions haut-débit, ne laissant que 30 % de parts de marché à l'ADSL. D'ici là, le chemin à parcourir est encore long. Car si le WiMAX est effectivement très prisé, il lui faut encore assurer sa certification. Cela devrait être chose faite avant la fin de cette année. D'ores et déjà, les équipements réseaux (stations de base) déployés sont qualifiés de « préWiMAX ». Ils seront sans doute compatibles dès que le processus de certification sera achevé.

« Notre fournisseur, Alvarion, nous garantit que les antennes qu'il nous livre seront tout à fait compatibles avec les antennes clients d'autres fournisseurs, qui seront disponibles dans les prochains mois » , rassure Jean-Marc Guillemain. Le standard est d'ailleurs soutenu par plus de deux cents acteurs, parmi lesquels Intel, Alvarion, Arraycom, Nokia, Motorola, France Télécom, BT, ou encore AT&T. Dès 2006, le marché devrait donc être inondé de produits estampillés WiMAX. En attendant la prochaine version, qui pourrait un jour desservir les opérateurs mobiles, cette fois.

Du sans-fil à la mobilité ?

En effet, pourquoi s'arrêter aux connexions fixes quand la technologie peut tout à fait être utilisée en mobilité ? Les premières antennes clients sont encore un peu trop imposantes. Mais Intel promet que le WiMAX mobile 802.16e sera incorporé dans les PC portables en 2007, comme le Wi-Fi le fut avec Centrino. Et c'est à ce moment-là que le WiMAX risque de devenir le poil à gratter des opérateurs UMTS. Seulement, la procédure d'attribution risque de compliquer un peu l'usage en vraie mobilité. Les opérateurs détenteurs de licences devront nouer des accords de roaming entre eux. Avant cela, les opérateurs mobiles 3G pourront dormir sur leurs deux oreilles. Mais pour combien de temps ?

Dans l'Orne, par exemple, lorsque l'on parle d'un WiMAX mobile, l'oreille se tend. « La mobilité ne faisait pas partie de notre cahier des charges. Et l'arrivée de la mobilité dans les normes WiMAX est un peu la cerise sur le gâteau, quand on sait que nous n'avons pas du tout de couverture UMTS et que nous en sommes encore à couvrir les zones blanches en GSM et GPRS » , s'amuse Michel Normand, directeur informatique au conseil général.

Une licence nationale permet de s'affranchir de tous les accords de roaming, toujours longs à mettre en place. Le petit opérateur Altitude pourrait ainsi devenir une belle proie pour un opérateur aux dents longues. Ce qui n'inquiète pas forcément les clients. « Même si Altitude Télécom venait à avoir des difficultés financières, il est selon moi sur un créneau qui intéressera d'autres acteurs. Je ne suis pas inquiet sur la pérennité de notre investissement dans ce fournisseur » , explique Michel Normand.

Source : www.01net.com

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